Le conflit malien a engendré des effets et conséquences très graves de droit humain sur les populations victimes, les mettant dans des positions de vulnérabilités dans tous les domaines. Même a quitté leur domicile en abandonnant tout leur bien et se retrouve en situation de personnes déplacés internes. Le nombre de déplacés internes est passé de 266 831 en juin 2020 à 287 496 en juillet 2020 marquant une hausse de 8% selon OCHA.
Cette étude vise à étudier leurs conditions de vie spécifiquement dans la zone de Bamako et ses périphéries.
L’enquête a été mené par une méthodologie quantitative au près des gestionnaires des sites de Sénou, Faladiè, Zantigula et Mountougoula et qualitative par des constats et visites des installations sur le site. La stratégie d’échantillonnage est adaptée à la cible de l’enquête afin de pouvoir tirer des conclusions objectives.
Comme la cible touche principalement les gestionnaires des sites (eux même PDIs) et un aléatoire de quelques PDIs surtout les couches vulnérable (femmes et personnes en situation d’handicaps) et tout constat ou remarque sur le terrain par des visites des installations qui pourraient rentrer dans l’échantillon.
En effet les résultats de cette étude ont révélé sur les conditions vie des PDIs des situations critiques dans le domaine de la santé et la sécurité alimentaire à Sénou, dans le domaine de l’EHA et la sécurité alimentaire à Faladiè, dans le domaine de l’éducation à Zantigula et un non-assistance aux PDIs sur le site de Mountougoula et des suspicion de violation grave de droit homme sur l’ensemble des sites. Tout cela est discuté et des recommandations sont formulées.
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